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De Dora au bus magique

admin | 28 mai 2010

Je reprends le fil de mon post de hier. Je ne suis pas un meilleur père qu’un autre. La télé est de facto une nounou de ma fille. La tranquillité apparente qu’offrent les chaînes pour enfants (du moins tant qu’ils ne savent pas changer de chaîne) se heurte aux publicités critiquées hier. Le prix à payer de cette tranquillité est que la société de consommation est inculquée à nos enfants, c’ est un prix trop cher à payer pour la tranquillité offerte.

Mais ce n’est pas tout. La manipulation des esprits infantiles peut aller assez loin. Ainsi prenons l’exemple de Dora. Dora est censé enseigner aux américains anglophones l’espagnol. Dora se trouve donc là-bas au milieu de la polémique sur l’immigration clandestine. Sondages à l’appui: ainsi pouvait-on lire il y a quelques jours: « 62% des personnes enquêtées sont prêtes à interdire leurs enfants du dessin animé Dora s’il s’avère que Dora est entrée illégalement aux États-Unis. »

Passons rapidement sur l’absurdité tant de la question que de la réponse. Mais voyons ce qu’est devenu Dora une fois l’atlantique passée: voilà que cette hispano est censée enseigner à nos chères têtes blondes… l’anglais. Dans quelle tête a bien pu naître cette idée débile? Je suis curieux de connaître les tenants et les aboutissants qui ont conduit à nier l’origine latino de Dora et à prendre le contre-pied de sa « fonction » originelle.

Au final de tous les dessins animés vus avec (ou sans – j’ai jamais eu besoin d’alibi) les pires sont biens les dessins prétendument éducatifs. Je suis certain que le label éducatif fait baisser la garde au plus attentif des parents.

J’ai regardé avec Evita, le bus magique. Cela portait sur le sport, on y expliquait comment fonctionnaient les muscles et le fait qu’ils avaient besoin d’oxygène et que s’ils n’avaient pas d’oxygène on avait des crampes. Accessoirement on expliquait qu’une femme moins entraîné et moins musclée pouvait battre un homme musclé ne sachant pas faire travailler ses muscles en équipe avec ses poumons et son cœur.

A aucun moment on n’évoqua le glycogène ni le fait que les muscles fournissent un effort pouvant être relativement long, en anaérobie… Trop compliqué? Certainement. De mémoire j’ai appris tout cela au lycée en cours de sciences naturelles. Et jusque là mon prof de sport m’avait expliqué (les rares fois où il me vit) qu’il fallait pour produire un effort fournir au muscle de l’oxygène donc bien respirer et du sucre donc correctement se nourrir, et qu’il fallait s’entrainer pour apprendre à bien gérer tout ça. Ce qu’il m’avait dit était simple, complet et vrai, même si cela ne me convainc nullement de m’adonner à quelque sport que ce fut (hors tennis de table mais que je considérais comme un loisir…)

Si c’est trop compliqué pour Evita pourquoi lui donner une information incomplète donc inexacte? Sous prétexte de rendre l’enseignement ludique est-il indispensable de fournir des informations partielles pouvant créer des convictions fausses dans l’esprit des enfants? Pourquoi les auteurs de dessins animés « éducatifs » ne tiennent-ils pas compte des raisons qui conduisent les pédagogues à établir des programmes et une progression dans l’acquisition des connaissances en fonction de l’âge des enfants?

Peut-être parce que les enfants sont les cadets de leur souci, que l’objectif est de donner bonne conscience aux parents qui utilisent la télé comme nounou et pensent aider ainsi leur enfants à progresser plus vite qu’en prenant le temps de faire découvrir le monde aux enfants. Nous adultes qui rêvons qu’apprendre soit pour nos enfants un plaisir, un loisir et non le fruit d’un effort considérable.

Je ne pense pas qu’on apprenne en s’amusant, ni que la notion d’effort puisse être dissocié de l’acquisition de connaissance, pas d’esprit critique sans souffrance. Plaignez ma fille, elle vit ses derniers mois d’insouciance…

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De la pub!

admin | 27 mai 2010

Je n’ai pas pris l’habitude de commenter ici la vie interne du parti auquel j’adhère. Je vais, pour une fois, un peu déroger à la règle, pour parler d’un « cavalier » qu’une section tenta de faire passer lors du débat de la convention fédérale sur le texte pour un nouveau modèle économique, etc.

Il s’agissait d’un amendement pour interdire toute publicité sur le service public de télévision. J’utilise le mot « cavalier » en référence évidement aux « cavaliers législatifs », ces amendements qui surgissent plutôt le soir et qui visent à introduire dans une loi une disposition qui a peu à voire avec l’objet du débat en cours et qui mériteraient un texte spécifique donc un débat dédié.

La question de la publicité pose en effet plusieurs problèmes dont certains ont peu à voir avec le nouveau modèle économique, ou en tout cas nécessitent un débat sérieux, argumenté,  pouvant aboutir sur des propositions et des alternatives pour le paysage audiovisuel actuel, autant de conditions qu’une convention fédérale en Essonne ne réunit assurément pas.

La droite a supprimé la publicité le soir dans la télévision publique, on le sait de manière assez claire uniquement pour que la manne publicitaire se reverse sur les chaines privées et en particulier sur TF1, en cette période de crise financière à venir cette décision s’imposait… aux yeux des amis des dirigeants de TF1. J’ai voté contre cet amendement parce la suppression de la publicité sur les chaînes publiques c’est la mort du service public de télévision par étouffement, parce que faire reposer leur financement sur une taxe minime sur les recettes publicitaires et surtout sur la redevance est injuste fiscalement.

Pour autant la question mérite débat entre socialistes, et donc au-delà. En effet ce sont des socialistes au pouvoir qui avaient imposé les coupures publicitaires sur France 3.

La question renvoie donc au modèle économique, quels financements pour la télévision publique, y-a-t-il une place dans le paysage audiovisuel pour une télévision publique? Quelle valeur ajoutée la télévision publique peut-elle apporter?

Mais la question n’est pas qu’économique, se pose la question de la place de la télévision dans notre société. Je ne regarde pas plus TF1 que France 2 et au quotidien je ne fais guère la différence. Je ne choisis pas une chaîne mais un programme. En fonction de notre humeur, après une journée de boulot. On a toujours une série sous la main sur dvd pour regarder (en ce moment l’intégrale columbo) au cas où malgré la multiplicité des chaînes il n’y ait « rien » à voir.

Personnellement ce n’est donc pas sur les chaînes publiques que la publicité me dérange. Je suis adulte, vieillissant et ces pubs sont les bienvenues pour ma vessie.

Si je devais être contrela publicité ce serait contre toute publicité, celle qui envahit nos écrans, quelque soit la chaine, mais davantage encore celle qui envahit les murs de nos villes, de nos transports en commun… Lorsqu’il y a une pub sur mon écran, je peux zapper, aller dans une autre pièce, éteindre. Lorsque je conduis, ces messages sont partout. (J’en profite pour indiquer à mes camarades qui me répètent que l’affichage électoral ne sert à rien, que je cesserai de coller lorsque les publicitaires en feront de même… là je commencerai à croire à inefficacité de cette action militante (de même pour les boitages)…, et j’en profite pour dire à mon maire que je cesserai le collage sur des endroits non prévus à cet effet lorsqu’il aura disposé des panneaux d’affichage libre sur la commune ou banni la publicité marchande de nos rues)

En tout cas, pour revenir à la télévision, s’il fallait supprimer la publicité quelque part prioritairement, ce n’est certainement pas le soir sur les chaines publiques, mais sur toutes les chaines aux heures de diffusion d’émissions pour enfants.

Le matin, le mercredi après-midi, le week-end sur la plupart des grandes chaines, nos chérubins sont inondés de messages publicitaires sans parler des chaines dédiées aux enfants. Messages bien pensés, attractifs, plus encore que pour les adultes, vantant jouets, parc d’attractions et surtout gourmandises de toutes sortes, provoquant outre le désir d’achat, une envie de grignotage « devant la télé ». Il sera aisé à tout parent de comparer l’effet des pubs pour les céréales et autres produits néfastes pour la santé de nos enfants et des messages de bonne conscience pour al consommation de 5 fruits et légumes par jour…

On me rétorquera, en me renvoyant mes propres arguments cités plus haut, que si on interdit la pub, l’offre de programmes pour enfants se réduira et qu’aucune chaîne pour enfant privée ne pourra survivre… Oui c’est vrai! Et alors?

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tchao tchao billy

admin | 19 mai 2010

Cela devait être en 1977. En Allemagne. Je partais de chez un ami d’école en lui disant à demain. Il me dit avec enthousiasme  « ach nein, Morgen frühstücken wir in Ikea ». Me voyant intrigué, la mère de mon ami me proposa d’aller avec eux.

Et là je découvris pour la première fois Ikea. Son monde merveilleux d’intérieurs aménagés.J’appris des mots comme Design et surtout je fus fasciné par l’idée d’aller dans un magasin de meubles pour y petit-déjeuner! Au milieu du magasin, le « restaurant » avec indiqué « saumon fumé à volonté pour toute formule ‘petit-déjeuner scandinave’ « . Moi qui n’arrive même pas à avaler ne serait-ce qu’une tartine au petit déjeuner, vit quelques saumons engloutis par mes amis…

Depuis il n’y a pas eu une année sans que j’aille deux ou trois fois par an chez Ikea, non pour y manger, mais pour acheter « bêtement » des meubles, des ustensiles de cuisine, etc.

Ikea me prit ce jour là dans ses filets. J’adore cette ambiance, et le passage chez Ikea a souvent égayé jusqu’au plus triste de mes déménagements. Je fus aussi un grand promoteur d’Ikea et de sa clef magique auprès de mon père, de mes amis. Selon les mètres carrés en plus ou en moins disponibles dans la douzaine de logements occupés au cours des dernières années. Ils étaient tantôt démontés et rangés dans un coin, tantôt j’allais ajouter une extension avec cette sérénité que vous procure le fait qu’Ikea assure la longévité de ses modèles.

La star familiale étant évidemment la bibliothèque Billy! Elle a 30 ans – autant dire qu’elle a toujours existé. Déclinée en 40, 60 et 80 cm, bibliothèque d’angle, surhausses, meubles à cd, transformables en vitrines. Le bonheur de tout Ferrari qui se respecte et surtout de ses livres. La modularité permettant de s’adapter à tous les caprices architecturaux. Et lorsque les aléas de la vie ont conduit mon père ou moi à sacrifier les bibliothèques à leur contenu, dès que le vent était de nouveau un peu favorable, on voguait vers Ikea se ré-équiper en … Billy bien sur!

Jusqu’à ce funeste 14 mai.

Là je découvris que Billy était amputé de ses 60cm et de son modèle d’angle (et le fait que mon exemplaire soit désormais collector ne me console guère). En effet non seulement elles n’existent pas mais tout ce qui permet de poursuivre leur croissance est abandonné…: plus de bibliothèque, plus de rehausse, plus de tablettes… Voilà donc mes deux bibliothèques de 60 et ma bibliothèque d’angle contraintes de voir leurs sœurs de 80 et 40 chatouiller le plafond et elles de rester la tête enfoncée dans les épaules… Avec un peu d’imagination, et en sacrifiant à l’esthétisme on réussit à élever les 60 mais pour la bibliothèque d’angle…

Cette contrariété passée, je poursuivis l’acquisition de meubles pour accueillir les BD expulsées du salon/bibliothèque vers la  chambre pour laisser place à Heidegger, Hegel, Marx et autres Habermas…

Puis vint le moment de passer en caisse. Et là stupeur! Alors que l’on avait réussi à se garer sans trop de mal, qu’on circulait sans encombre dans le magasin, d’interminables queues aux caisses. A toutes les caisses, que nenni… En fait les quelques caisses grands volumes et les caisses handicapés/femmes enceintes étaient prises d’assaut tandis que nous tendaient les bras des dizaines de caisses automatiques!

Argh! Je m’étranglais. Faisant fi de mes principes, écoutant la voix d’un jeune insolent de mes amis (« c’est le progrès, ne le refuse pas ») je m’y engage. 15 objets maximum. Ma chère et tendre prend un caddy et passe dans une des caisses automatiques, je m’engage dans une autre. Je scanne non sans contorsion mes 11 objets. Me demandant si j’aurais une réduction pour faire le travail à la place des trois caissières manquantes (pour chaque ilot de 4 caisses, il demeure à ce jour une caissière chargée de former les clients à son métier). Je jette un œil à l’écran de contrôle et me regarde en train de faire le caissier. Je vérifie trois fois que je n’ai rien oublié.

Maugréant je quitte cette caisse, cherchant en vain des yeux où est la compta pour aller chercher ma paye, lorsqu’un homme m’interpelle. Sur son bras un brassard indique « Securitas ». « Mettez votre chariot sur le coté, donnez moi votre ticket de caisse, contrôle! »

Je l’avais écrit, Ikéa l’a fait. Me voici donc traité dans un magasin comme un voleur. Au lieu du « merci de votre visite, à bientôt » ou encore « vous avez la carte Ikea family, si vous venez souvent vous devriez la prendre », j’entends d’un ton menaçant : » Il n’y a que 7 objets vous en avez scanné 11 où sont les autres? » (en plus de me prendre pour un voleur il me prend pour un con, j’aurais scanné plus d’objet que je n’en ai pris…)

Interloqué par l’agressivité avec laquelle on traite désormais le client « roi » je reste aussi bouche bée que lorsqu’il y a quelques années j’ai croisé Pierre Arditi. Ma compagne intervient « Dans mon chariot, ils sont là! » d’un ton sans appel. Quand on embête son chéri, elle peut donner des cours de mal amabilité au pire des vigiles.

Monsieur Securitas, la regarde et répond juste un « c’est bon, allez-y ».

Quelques mètres plus loin une jeune fille interroge les clients sur leur niveau de satisfaction. Elle fut servie. Mais évidemment le niveau de notre mécontentement ne rentrait pas dans les cases de son questionnaire et elle ne retint rien de notre remontrance, pressée de passer à la cliente à priori ravie qui nous suivait et ne fut pas l’objet d’un contrôle  …

L’honnêteté, m’oblige a dire que le lendemain je revins chez Ikéa. Accompagné du jeune insolent précédemment cité. Au cas où je serai contraint de passer de nouveau en caisse automatique, pour m’éviter une nouvelle humiliation, je le laisserai passer avec son air ch’ti en caisse…

J’achetais les quelques meubles manquants, de l’expedit désormais,  pour ranger les 10 cartons de dossiers et les cours de mon père dans mon bureau…  et le passage en caisse put se faire à l’ancienne… au grand dam de l’intoxiqué d’insolent pressé d’aller fumer.

J’y retournerai même une dernière fois, dans quelques mois. Après avoir listé tout ce dont j’ai besoin chez Ikea, que j’avais laissé pour des jours meilleurs, en comptant sur leur fidélité à leurs séries de meubles. J’irai sans ma fille qui n’a pas besoin de voir son père traité en voleur.  Et puis ce sera adieu Ikea.

Toutautomatix à la sauce scandinave m’est décidément aussi peu digeste que du saumon à huit heures du matin.

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Au nom du peuple

admin | 18 mai 2010

Véronique Courjault a été libérée « en toute discrétion ». Kouchner n’ayant pas fait un communiqué on peut penser que ce n’est pas une concession au régime Iranien.

Il y aurait beaucoup à écrire sur cette affaire. Sur son traitement par les médias. Ou plutôt sur la manière particulière de traiter cette affaire, y compris ces jours-ci et la manière dont d’autres affaires impliquant des très jeunes enfants sont traitées par les médias. A ne pas en douter cela sera fait. A minima dans quelque université, comme sujet de maîtrise…

Ce qui m’amène à me pencher sur le sujet aujourd’hui ce sont les déclarations d’un de ses avocats: il s’agit-là «d’une procédure tout à fait normale avec des délais classiques», a-t-il déclaré sur France Info.

Mme Courjault a été incarcérée en octobre 2006, son procès a eu lieu en 2009. Le 18 juin elle est condamnée à huit ans d’emprisonnement. Elle sort libre en mai 2010. Donc elle aura effectué 3 ans et demi de détention.

Le problème c’est que Maître Leclerc semble dire vrai. Il s’agirait là de « délais classiques ».

Comment veut-on que le système judiciaire soit crédible? Trois ans pour être jugée, moins de 12 mois pour sortir libre d’une peine de huit ans? Je prends délibérément ce cas, parce qu’il est moins exploitable de manière populiste. Un sans papier suscite moins de compassion qu’une mère triple infanticide.

Ne nous trompons pas. Je ne pense pas que la place de Mme Courjault ait été en prison. Je ne pense pas que la peine de prison lui ait permis de se ressourcer, de comprendre la portée de ses gestes. Je ne pense pas que les prisons, même en France, soient les lieux rêvés pour une introspection, pour apprendre à se connaître.

Je ne pense pas non plus, surtout, que Mme Courjault ait été un danger pour la société. Probablement Mme Courjault relève de tout autre chose que de la prison. Comme beaucoup de prisonniers d’ailleurs.

Mais alors pourquoi l’y avoir envoyée? Pourquoi le procureur général a-t-il sollicité 10 ans de réclusion? Pourquoi a-t-elle été condamnée à huit ans, et pourquoi fut-elle alors libérée après avoir effectuée moins de la moitié de sa peine? Les réponses à ces questions n’ont évidemment rien à voir avec le traitement médiatique des « faits divers », ni avec le populisme ambiant qui conduit de plus en plus de personnes en prison alors que leur place serait dans d’autres types de structures.

Au-delà de ces interrogations reste un problème de principe et de crédibilité de la chose jugée. Alors que ce fut toujours critiqué et dénoncé je le dis tranquillement, je préfère de loin le système des grâces présidentielles, ou un élu du peuple revient sur un décision prononcée au nom du peuple à celui qui laisse des médecins et magistrats nommés décider de la libération anticipée d’un prisonnier condamnée au nom du peuple, pour des raisons qui ont peu à voir avec le crime commis …

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Démocrate ou Républicain ?

admin | 11 mai 2010

J’ai sur facebook quelques amis, que connaissant dans la vie réelle j’ai plaisir à taquiner. L’un d’entre eux est ou fut je ne sais plus à force, membre du modem.

« Partageant » un lien vers un article de La Paix Maintenant et intitulé Juifs de gauche du monde entier, unissez-vous. Cette connaissance commenta de la sorte: « Pas seulement les Juifs... » suivi un échange à fleuret moucheté sur sa non appartenance à la gauche qui déboucha sur l’échange suivant:

Lui: « Je suis Républicain, Démocrate, Libéral, Écologiste, Anticolonialiste, Interventionniste économiquement, je défends un modèle social fondé sur la Justice et un fiscalité au service de l’intérêt général. »

Moi: « ça doit être pratique d’être presque tout »

Lui:  » Tu trouves des éléments contradictoires peut-être ? Je suis prêt à en débattre 🙂 »

Moi: « républicain et démocrate déjà… »

Lui, perdant quelque peu de son flegme : « !!! Alors là il faut m’expliquer !!! En quoi un défenseur du système républicain ne peut pas être un démocrate. Je m’attendais à être coincé sur le Liberal/Social… »

L’échange se poursuit toujours aussi amicalement. Je lui signifiais qu’il n’était guère agréable de croire que je serai tombé en aussi grossier piège. Mais entretemps me revint en mémoire que j’avais rangé quelque part parmi les 35 articles en attente de ce blog cette tribune que Régis Debray avait publié dans le Nouvel observateur du 30 novembre 1989 suite à la première affaire de voile. Le Républicain français dans toute sa splendeur intitulait sa charge contre les démocrates : « Êtes vous démocrate ou républicain? »
Je vous en recommande la lecture, malgré mon désaccord. (Décidément, Jean-Luc avait raison, je suis un incorrigible Démocrate 🙂 ).  La démonstration est excessive et rend inutile toute tentative de réponse. Elle a pourtant du exister, il m’agréerait de la lire… :

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Un peu de respect!

admin | 11 mai 2010

La première fois c’était à Toulouse. Des camarades âgés se lamentaient que les jeunes ne les aident jamais à fleurir les plaques disséminées dans la ville rose aux endroits où les résistants étaient tombés. Je pris donc un escabeau, le seau de fleurs et me voilà avec trois autres personnes parti pour un cours d’histoire unique à travers les rues du Toulouse résistant.

Depuis que je suis assistant parlementaire je participe à des commémorations dans le cadre de mes fonctions, partout dans la circonscription et du coup jamais dans ma commune: Champlan. Les socialistes, quasiment depuis la création – récente – de la section de champlan y assistent au moins à celle du 08 mai.

Le choix des dates est important. Il doit faire sens pour aider à la transmission des connaissances et des émotions et forgent la mémoire d’un peuple.

Prenons le 14 juillet 1789, tout français, tout habitant de ce pays, tout amoureux de la culture française et tout connaisseur de la révolution française dans le monde connait cette date et sait à quoi elle correspond, ce qui a conduit à choisir le 14 juillet. Ce qui conduit 221 ans après à la célébrer partout… ou presque… Champlan depuis trop longtemps s’en dispense.

Les commémorations se multiplient se concentrent et perdent progressivement de leur force. Je ne suis pas favorable à la multiplication à l’infini de ces dates. L’histoire de l’humanité depuis 4000 ans pourrait susciter bien des dates. L’école doit être et rester le lieu privilégié de la transmission historique. Non pas une simple transmission faite d’apprentissage de dates et de noms (plus ou moins) propres. Non elle doit amener à une véritable réflexion, à une compréhension réelle de la marche de l’humanité. Mais cette transmission de notre mémoire ne saurait se cantonner à l’école. Il est parfois besoin de communier pour créer un échange entre les générations vivantes et celles disparues. On doit regretter l’absence des enseignants et des élèves de ces cérémonies dans la plupart des villes, et il incombe aux maires faute de pouvoir imposer à tout le moins d’inviter et inciter enseignants, élèves et parents à y participer.

La plupart des commémorations concernent des guerres (le 14 juillet 1789 faisant plutôt figure d’exception sur le fond comme sur la forme bien qu’elle donne lieu à des défilés militaires que je considère comme une étrange manière de commémorer l’évènement…). Ou plutôt la fin de guerres vécues et transmises par les contemporains comme terribles tragédies.

Elles concernent pour la plupart le peuple français touché dans son ensemble, et la date renvoie à un moment fort de la mémoire collective des contemporains  (11 novembre, 8 mai, 25 août) ou que l’histoire officielle a élevé au rang de souvenir de tous (18 juin).

Aucune de ces commémorations officielles ne renvoie à la date du jour où fut pris le décret ou votée la loi décidant de commémorer. S’il en était ainsi on célébrerait la libération le 07 mai au mieux (date de l’adoption de la loi de 1946 instaurant la commémoration le 08 mai si c’est un dimanche, ou le dimanche suivant) ou pire le 20 mars (date de l’adoption du 08 mai comme jour férié…)

Absurde? Bien sûr.

Pourtant c’est ce qui s’est passé dans ce pays récemment.

La loi no 2001-434 du 21 mai 2001 (publiée au J.O n° 119 du 23 mai 2001) tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité dite Loi Taubira stipule en son article 5 : « En France métropolitaine, la date de la commémoration annuelle de l’abolition de l’esclavage est fixée par le Gouvernement après la consultation la plus large ; »

3 ans plus tard, sort enfin un décret d’application.  Le décret du n°2004-11 du 05 janvier instaure un « Comité pour la mémoire de l’esclavage » composé de personnalités[i] chargé notamment « de proposer au Premier ministre la date de la commémoration annuelle, en France métropolitaine, de l’abolition de l’esclavage, après avoir procédé à la consultation la plus large ». Dans son rapport le comité propose la date du 10 mai au gouvernement. C’est la date de l’adoption par le sénat (adoption définitive) de la loi Taubira.

Le comité explique sa proposition qu’ainsi au travers des sénateurs on rend hommage au travail des descendants des esclaves (sic) et surtout que compte tenu du caractère universel du concept de « crime contre l’humanité » il ne faut pas associer la commémoration à une événement national ou géographique spécifique, et qu’une date hors contexte doit permettre de commémorer l’ensemble de la traite et de l’esclavage. Entre la sortie du décret et l’adoption de la loi, bien de choses se sont passées en France. Bien des dates sont à retenir:

Le 21 avril 2002, les émeutes de février 2004 dans les banlieues et au moment où le comité réfléchit, l’adoption par le sénat de la loi du 23 février sur le rôle « positif » des colonies. On reviendra sur la loi et il faudra bien « réhabiliter » le sénat…Oui bien des choses ont changé

Ces arguments ont été rejetés par un grand nombre d’associations antillaises et d’associations de descendants d’esclaves. Ils considèrent que cette date consacre les abolitionnistes mais ne commémore pas les victimes. D’autant que certaines associations (dont certaines très actives) considérèrent que cette loi ne va pas assez loin puisqu’elle désigne les victimes d’un crime contre l’humanité sans désigner les auteurs… ajoutons que la date d’une commémoration commune indiquant l’universalité du crime contre l’humanité devrait relever de l’Onu ou de l’Unesco… Le jour de la proclamation par un parlement national peut-elle être sérieusement avancée?

Jusqu’o une date récente et à maintes reprises le parti socialiste par des communiqués ou les prises de positions de Victorin Lurel (député de Guadeloupe et secrétaire national à l’outre-mer du PS) s’est exprimé en faveur du 23 mai. Pourquoi cette date pour commémorer l’abolition en France?

Le 22 mai 1848 le gouverneur de Martinique proclame l’abolition de l’esclavage suite à l’insurrection des esclaves. Le 23 mai 1848 est donc le premier jour de liberté pour les esclaves martiniquais. Le 23 mai 1998, 300 associations antillaises appelèrent à une manifestation silencieuse, qui réunit 40000 personnes à Paris. C’est ce qui avait amené à choisir délibérément le 23 mai 2001 pour la publication au journal officiel de la loi Taubira..

Bien sûr on peut-être tentés de se dire que l’essentiel est qu’on commémore peu importe quand, comme semble l’avoir fait Taubira elle-même en finissant par prendre position pour le 10 mai, le parti socialiste lui même se résigne même et pire dit dans un communiqué que « la journée du 10 mai commémore l’anniversaire de  l’abolition de l’esclavage » mais va jusqu’à souhaiter que la date du 23 mai soit aussi pleinement reconnue. On aurait donc si on en croit ce communiqué à l’avenir deux dates à 15 jours de distance pour commémorer l’abolition de l’esclavage ? Absurde.

Mais passons sur ce communiqué bâclé,  qui espérons le sera vite oublié. J’espère en effet qu’on trouvera rapidement après le changement que j’appelle de mes vœux en 2012 un accord avec les associations pour proposer une date qui commémore la souffrance infligée aux esclaves et salue leur combat victorieux pour imposer aux colonisateurs l’abolition.

Par là même on permettra au peuple français de se souvenir, de penser, d’échanger, de comprendre ce qui s’est passé durant ces siècles sombres. De penser aussi à l’esclavage sous ses formes contemporaines. Or en choisissant une date qui dans la mémoire du peuple français – et pas seulement de gauche – et des journalistes  fait sens pour une toute autre raison que l’abolition de l’esclavage on ne permet pas à la commémoration de remplir pleinement son rôle. Le 10 mai en effet est pour le meilleur ou le pire associé par les Français à la victoire de François Mitterrand en  1981. Pendant encore longtemps, les journalistes, les commentateurs, associeront cette date d’abord à cet évènement davantage qu’à l’adoption par le sénat de la loi Taubira et par (une curieuse) extension à la traite et à l’esclavage. Il faut mettre fin au mépris et au caractère subalterne de cette commémoration par rapport aux autres et non s’y résigner.


[i] Maryse Condé, Françoise Vergès, Nelly Schmidt, Christiane Falgayrettes-Leveau, Henriette Dorion-Sébéloué, Marcel Dorigny, Gilles Gauvin, Fred Constant, Claude-Valentin Marie, Serge Hermine, Jean-Godefroy Bidima, Pierrick Serge Romana

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14 juillet, abolition, Champlan, commémoration, esclavage, parti socialiste, taubira, Toulouse, traite
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Sacré canard enchaîné…

admin | 4 mai 2010

Comme tous les ans le pollen m’a mis KO. J’ai appris a vivre avec. Pour l’entourage ces crises sont plus difficiles certainement. Vivre aux cotés d’un zombie n’est guère quelque chose d’aisé. Je ne parviens pas à garder en mémoire la sévérité des crises d’une année sur l’autre, ce blog servira donc aussi à cela. Début de crise: 27 avril, reprise du travail le 03 mai.

Pendant ce temps la vie politique à évidemment continué. Et comme en écho à mon billet (mais rassurez vous le pollen ne m’a pas fait choper la grosse tête… je sais n’y être pour rien) le débat sur la proposition de loi à bien évolué par rapport au projet de loi Coppé.

Ainsi donc l’amende infligée à la porteuse de Burqa prise en flagrant délit de promenade serait de 150 euros et non plus de 750 euros et surtout serait instauré un délit sanctionnant de 15000 euros d’amende pouvant être assorti d’un an de prison avec sursis (comme un vulgaire Pasqua, quoi). On est loin d’être dans un débat sérieux et digne mais on progresse, l’échelle de sanction entre la victime et le bourreau indique toutefois une certaine prise de conscience de l’absolue ineptie du projet de loi initial de Coppé. Maître Eolas a évidemment déjà décortiqué tout ça (il doit pas être allergique lui…) et c’est par là qu’on peut lire sa prose (ayant déjà par le passé usé de tous les qualificatifs possible pour dire mon admiration  de ses écrits je me contenterai désormais d’un simple lien). Je ne reviens pas sur sa démonstration.

Mais en revanche intéressons nous un peu au processus qui nous a conduit là.

Au début du printemps 2009, le canard enchaîné rapporte qu’un bailleur HLM a refusé à Venissieux, un logement à une famille de 5 personnes parce que la mère porte la burqa. Le député-maire de Vénissieux, André GérinAndré Gerin se fend d’un communiqué pour prendre la défense du bailleur social… et indique ‘Il faudra bien que la République française s’exprime si l’on doit ou non accepter que des femmes soient enfermées dans ces prisons de tissu ‘.

André Gérin à 63 ans. Il avait déjà essayé de faire parler de lui. En 2007, à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, il rend publique une lettre à Marie-Georges Buffet, accusant la direction du Colonel Fabien entre autres de ne pas avoir fait campagne. Après sa ré-élection au premier tour par 52,6% des voix à la tête de la mairie de Vénissieux qu’il dirige depuis 1985; il tentera de remplacer Marie-Georges Buffet affirmant la nécessité pour le PC à couper le « cordon ombilical » avec le Parti socialiste, il recueillera 10,2%.

Mais revenons au printemps 2009, quelques jours après son communiqué sur la burqa, il annoncera son retrait de la mairie de Vénissieux pour le mois de juin.

En juin 2009 alors que se prépare le passage de témoin en mairie qui aura lieu le 27 juin, André Gérin répond aux  sollicitations de la presse sur la Burqa mais réagit faiblement au découpage électoral qui voit sa circonscription renforcée de voix de gauche et celle UMP voisine renforcée d’électeurs de droite le tout en découpant en deux une commune. André Gérin est occupé à déposer à l’assemblée nationale  une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête sur la pratique du port de la burqa ou du niqab sur le territoire national.

Le 18 juin 2009, France-Info peut  annoncer que « C’est à l’initiative du député-maire de Vénissieux, André Gérin (PCF) qu’une soixantaine de députés, toutes tendances confondues ont déposé hier une proposition de résolution dans le but de créer une commission d’enquête parlementaire sur le port de la burqa.« 

En effet des membres de tous les groupes sont présents mais France-Info ne va pas au-delà. Regardons un peu en détail les choses : Gerin est appuyé dans sa démarche par 2 autres communistes (sur 25 membres du groupe GDR), 7 socialistes (sur 203 membres du groupe SRC), 3 non-inscrits (8 non-inscrits), 2 nouveau-centre (sur 25 membres du groupe NC) et par … 43 UMP (sur 315 membres du groupe UMP) !! Indéniablement il convient de couper le cordon ombilical avec le parti socialiste.

Sauf erreur de ma part rien dans le règlement intérieur de l’assemblée ne stipule un nombre minimum de parlementaires pour qu’une résolution demandant une commission d’enquête soit recevable. Qu’est-ce qui donc a conduit M. Gérin a accepter un tel déséquilibre dans les signataires le réduisant ainsi à être un cache sexe de la droite parlementaire, si prompte a refuser de signer ou voter en règle générale les enquêtes parlementaires demandées par l’opposition? Notons au passage qu’un des signataires de la résolution deviendra quelques semaines plus tard secrétaire d’Etat: Pierre Lellouche.

Au moment même où il passe la main à la mairie de Vénissieux, le député André Gérin revêt avec gourmandise le costume du croisé et réussit à capter l’attention des médias, il prend soin de dire tout au long du processus quelques phrases chocs : « Cette loi, a-t-il estimé, devra aussi porter l’estocade aux gourous, aux talibans français » . Pendant des mois l’UMP laissera son ami communiste profiter de cette notoriété.

Au final en cet été 2009 il  n’y aura pas de commission d’enquête mais les signataires de la résolution se satisfaisant d’une mission d’information, qu’évidemment André Gérin présidera.

La différence est importante d’un point de vue parlementaire, mais pas d’un point de vue médiatique. André Gérin, s’en satisfera et assigne des objectifs incontestables à la mission. Prendre la mesure réelle du phénomène tout d’abord, les chiffres officiels du ministère en juillet 2009 sont de 367 cas, André Gérin les balaye d’un revers de main, considérant dans le Figaro (journal qu lui offre plus souvent ses colonnes désormais que l’humanité) que dans la région lyonnaise il y en a déjà plus que ça.

Dans le JDD il explicitera les missions qu’il espère voir remplis par la mission d’information : « au-delà du comptage très précis […], André Gérin souhaite que la mission d’information poursuive son travail et permette « de sortir de l’indifférence et de l’aveuglement qu’il peut y avoir dans ce pays » vis-à-vis de ces « prisons ambulantes ». L’élu communiste veut poser le débat du fondamentalisme rampant dans les quartiers, « qui pose problème dans la société française ». »

Au passage attardons nous sur cette déclaration d’un parlementaire devenu entre temps ministre, et pour qui j’ai une affection particulière: Le député François Baroin déclarait ainsi «A la différence d’une commission d’enquête, dans une mission d’information, on ne prête pas serment. La parole y est donc plus libre.»

C’est un peu court mais non inintéressant. François Baroin dévoile donc l’objet réel de la mission d’information aligner des témoignages, opiner librement. Une sorte de débat thématique au sein du grand débat sur l’identité nationale que Gérin par ailleurs approuve. En tout cas cette mission permettra de savoir si on en croit Gérin combien de femmes portent la burqa en France, mais pas pourquoi les services du ministère de l’intérieur sous-estimeraient le phénomène. Je suis toujours intrigué de voir un parlementaire se réjouir que les parlementaires ne puissent pleinement exercer leur prérogatives, se rejouir des limites à leur travail de contrôle et connaitre par avance ou les mènera la mission.

Et c’est là que le bât blesse. Parce que l’histoire officielle sinon est belle, admettons le. Un député est concrètement confronté à une situation qui heurte ses principes: cette femme emprisonnée dans ses habits. Cela le heurte plus que la discrimination qui est à l’origine de l’article du canard. Il se leve donc, seul, contre la majorité de son camp. Dénonce cet intégrisme rampant, devant lequel tous ferment les yeux. Il trouve de courageux députés qui veulent comprendre le phénomène et le combattre. Ils se bagarrent pour obtenir une commission d’enquête, et prendre la mesure du phénomène, trouver la source de l’omerta d’état, comprendre et puis proposer des mesures et des sanctions s’il y a lieu. Et on fait cela un peu tard aux yeux du courageux député communiste – qui n’oublie pas que du temps des soviets on pouvait à Kaboul admirer de jolies jambes afghanes, mais assez tôt avant que le phénomène devienne ingérable.

J’ai été il est vrai à mauvaise école. Sous la révolution Française, le député Garran-coulon qui présida la commission d’enquête sur les « troubles à saint-domingue » remit un rapport de 4 volumes, le recueil des auditions représentent 21 volumes. Il voulait comprendre le rôle de la France, des colons de l’Espagne et de l’Angleterre et enfin et surtout la situation des esclaves et leur rôle dans ces « troubles ».

La période n’était pas encore celle d’une démocratie « apaisée », les moyens n’étaient pas les mêmes. Les arrières pensées non plus…

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