Français par intérim
admin | 26 avril 2010Un jour, pas si lointain que cela – moins d’un an – devant une certaine accumulation de « contrariétés » je craquais. Je me mis en une rage folle . Il fallait que cela sorte. Cela sortit. Après, le calme revint. Enfin, n’exagérons rien. Cela revint comme avant.
Les causes « légitimes » tant soit-il qu’il y en ait pour se mettre en pareil état, ne manquaient pas. Mais dans la logorrhée qui accompagna cette rage, sortit le cœur du problème: « je n’ai pas d’avenir en ce pays, je suis dans l’impasse ». « Tu verras » dis-je à ma compagne, des bons et mauvais jours, consolatrice des quelques chagrins émaillant nos vies, et source de tous les bonheurs qui l’agrémentent, « ce qu’ils veulent c’est pouvoir « nous » retirer la nationalité ». « Nous » : à Evita et à moi.
Les accès d’irrationalité absolue, n’empêchent pas parfois d’y voir clair.
Facile me direz vous après coup de dire « je l’avais prévu ». Certes, mais je n’y gagne rien. Et de l’avoir vu venir ne m’apporte strictement aucune satisfaction. On se heurte tout au plus à cette moue des nationaux de souche – et oui désormais c’est ainsi que nous devons parler -, qui pensent « leur » démocratie, « leur » état de droit éternel.
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