Le sérieux de l’intention
admin | 27 octobre 2009Il y a quelques années j’ai eu une violente querelle avec un de mes deux frères. Elle faisait écho a une autre dispute, avec mon père, intervenue des années plus tôt. Mes frères et mon père sont quasiment les seuls êtres capables de me faire sortir de mes gonds. Réellement. Quiconque s’est déjà disputé avec moi, ou m’a vu énervé, n’a pas la moindre idée de ce que ces trois êtres peuvent produire.
Je n’ai pas davantage l’intention de m’énerver lorsque je suis amené à les voir, qu’ils n’ont je pense l’intention de me mettre en rage. Même si lorsque nous étions enfants, plutôt moi enfant et eux dans l’age bête (mes frères, du temps de mon père on avait pas le temps d’être dans l’âge bête il fallait travailler), mes deux frères donc, prenaient grand soin de provoquer ces colères. Je leur en suis gré aujourd’hui. Sans eux ils est fort à parier que je serais bien plus susceptible et colérique (tu penseras à remercier tes tontons, Evita)
Mais revenons à cette dispute. J’expliquais à quelques années d’écarts au grand philosophe de père, comme à mon spécialiste de la science de l’éducation de frère, avec mes mots à moi, et pour faire court ici, que l’expression « l’enfer est pavé de bonnes intentions » ne suffisait pas négliger le sérieux de l’intention. Pour qu’une intention conduisant à une action soit sérieuse elle doit avoir été élaborée en réfléchissant aux conséquences prévisibles par la raison. Sinon l’intention n’est qu’un prétexte élaboré après coup pour un acte en réalité irréfléchi, ayant provoqué du mal.
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