Manque
admin | 23 mars 2010Pas de billet depuis le 11 mars, même pas un seul entamé qui dormirait dans la rubrique brouillons, bien fournie ceci dit. Il risque d’en aller ainsi jusqu’au 08 avril lors de la fin du débat sur le projet de loi du Grand Paris au Sénat. Enfin si celui ci va au bout. En effet si on voulait croire aux sornettes de la majorité présidentielle qui essaye de faire croire qu’il ne saurait y avoir de conséquence nationale à un scrutin « local », donc si on croyait ces sornettes tout le monde devrait convenir que ce projet a été clairement mis en échec. En effet Valérie Pecresse en a fait son seul argument programmatique, et jusqu’au bout elle a affirmé que c’est pour en permettre la réalisation que le changement à la tête de la région s’imposait. Ce projet de loi est une machine de guerre contre la majorité régionale, le stif et la gouvernance de l’Île de France.
Mais je parie qu’il n’en sera rien, Blanc et consorts resteront droits dans leurs bottes en dignes héritiers d’Alain Juppé, et non fidèles à Nicolas Sarkozy qui en 2004 expliquait qu’il fallait tirer toutes les conséquences politiques d’un tel scrutin et laissait entendre qu’il fallait un grand remaniement et essayait de pousser le premier ministre Raffarin à la porte.
Ces archives vont évidemment circuler dans les prochains jours. Ce changement de comportement forcement affaiblira encore un peu plus l’image des politiques et fera grossir le rang des abstentionnistes.
Je reviendrai donc sur l’abstention, les tentations de rendre le vote obligatoire ou encore sur le vote par l’Andalousie d’une loi sur le droit de mourir dans la dignité, après le 08 avril. Mais demain quoiqu’il arrive, je prendrai le temps d’écrire un peu sur cette journée, fériée en Argentine désormais, de commémoration du coup d’Etat de 1976 en Argentine.
Commentaires récents