Reprise
admin | 13 juillet 2010Ce long silence à quatre raisons.
La première c’est la coupe du monde. J’avais un instant songé à l’instar de ce que font quelques brillants blogueurs, à opiner, ici, sur le foot. Histoire de réaliser un des deux rêves de tout argentin: commenter le foot (l’autre étant d’y jouer…). Mais le bruit qui ‘en France a été fait autour des bleus, couvrant jusqu’aux vuvuzelas, avait de quoi me décourager. J’ai préféré me taire, essayer de m’intéresser au foot, et eviter de me voir gâcher « ma » coupe du monde par tous ces experts. Au final, malgré les bleus, malgré la FFF, malgré les commentateurs, malgré les polémiques, « ma » fête n’a pas été gâchée. Bien loin du triste souvenir que m’avait laissé la coupe du monde asiatique, et ayant pu peu suivre la coupe du monde en Allemagne, j’ai satisfait pleinement cette fois mon retour en enfance.
Bonheur des bonheurs j’ai partagé quelques mi-temps avec Evita et sa découverte de cet étrange monde, et la prise de conscience plus accentuée ( 🙂 ) de son appartenance à plusieurs cultures. Assis à coté d’elle devant un match, je n’étais pas son père, je me sentais son – à peine plus – grand frère. Je me rappelais, quand je découvris les règles du foot au cotés de mon grand père… lui aussi un grand enfant devant les match…. Je me souvenais aussi des matchs regardé avec mon père. C’est lui, le philosophe, qui m’apprit à me laisser aller devant un match de foot, à crier sans retenue la joie toute simple devant un but de l’équipe qu’en début de match on a décidé de soutenir.
Le foot c’est important. Ce n’est pas une passion. En tout cas elle ne dure chez moi qu’un mois tous les quatre ans. Mais je respecte les passionnés de foot qui vibrent devant un match comme je tremble lors des soirées électorales. Qui en veulent à un joueur ou à une équipe, comme je peux en vouloir à un Besson, ou à un parti. Et rien ne m’irrite plus que ces personnes méprisantes pour les « footeux » et aveugles devant leur propre irrationalité dès lors qu’il s’agit de « leur » passion, fut-elle la politique. On croit toujours que sa propre passion est plus propre, plus saine, supérieure à celle des autres.
La deuxième raison tient à la période. J’ai beau avoir quitté depuis longtemps l’école, on vit toujours en France au rythme de l’année scolaire. Et le mois de juin est un mois de transition, avant un période estivale terriblement longue d’inertie. Ceci ne favorise pas le temps de la réflexion ni l’écriture. Juin est le moment du bilan de l’année écoulée, le moment de se questionner sur l’avenir, etc.
Et voilà qu’un incident technique survient le 1er juillet me privant de l’accès à mon blog. Il fallut 13 jours pas moins pour résoudre le problème, me replongeant dans les délices de la gestion du serveur. Une chose est sure, si j’ai encore de bons réflexes dans le domaine, je n’ai nulle envie de retourner à la profession d’administrateur réseau… ça ne me manquait pas…
Cette ensemble d’évènements entraina inévitablement un certain « aquoibonisme ». C’est mon frère Jorge qui me sortit ce matin de la léthargie en nous envoyant un projet de tribune. Je le reproduirai ici assurément quand il l’aura bouclé, s’il m’y autorise.
C’est reparti donc pour une année de blog!
Bienvenu au Club !!!!
toutes ces lignes sans citer une seule fois le résultat d’Argentine-Allemagne…
Bravo! c’est du grand art!